Et puis plus tard on a partagé une autre cabane, une petite maison de bois qui descendait des cintres du théâtre, une chambre à air, dans le texte que j'avais écrit avec Grégoire Callies et que celui-ci avait mis en scène, il y jouait Léo : "Est-ce qu'une petite maison avec plein d'ouvertures, qui tournerait pour toujours prendre le vent et le soleil - quatre murs, un toit, une porte et une fenêtre grande comme l'horizon - une maison que tu pourrais agrandir comme tu veux - une maison que tu pourrais plier petit pour la mettre dans ta poche le jour où tu voudras partir... Est-ce que ça te conviendrait ?". (Chambre à Air, mise en scène Grégoire Callies). Il y jouait le rôle du père de mon personnage. On partageait bien le plateau, on s'y sentait bien, dans notre chambre à air ouverte à tous les vents, notre petit théâtre dans le théâtre où se transmettaient tant de choses...
Et d'abord sa joie, son bonheur, et le vent de son rire, de sa fantaisie, de sa légèreté, de cette capacité à ne pas se prendre au sérieux, qui était communicative.
Et d'abord sa joie, son bonheur, et le vent de son rire, de sa fantaisie, de sa légèreté, de cette capacité à ne pas se prendre au sérieux, qui était communicative.
Plus tard, il avait le projet de mettre en scène Qui a peur de Virginia Woolf ? et m'avait proposé le rôle de Nick, encore une histoire de maison, de huis clos ce coup-ci - finalement, le projet n'avait pas vu le jour, de mon côté j'ai quitté l'Alsace, on n'avait pas complètement perdu contact, on se disait qu'on se reverrait, "à l'occasion" comme on dit, à Paris ou Strasbourg... et puis voilà, on n'a plus fait "pièce commune"... Regrets. Adieu Raymond ! Salut l'artiste !
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