Quelques pistes, ici :
- limiter les déplacements : plutôt que d'affréter des voitures ou des autocars pour se rendre au spectacle, laisser le spectacle venir à soi ;
- le spectacle quant à lui doit pouvoir venir sans voiture, en utilisant les transports en commun : tout doit tenir dans une valise ou un sac à dos ;
- le choix de la proximité : jouer la carte du "local", c'est aussi assumer une jauge de public réduite : le spectacle doit pouvoir se déplacer à partir de 20 personnes - ce qui implique une autre économie, et donc, en contrepartie, un budget réduit, calculé en fonction du nombre de spectateurs attendu ;
- sensibilisation à l'environnement : il ne s'agit pas ici de prosélytisme, mais il se trouve que chacun de ces spectacles nous confronte à la réalité de la nature, d'une manière ou d'une autre (les arbres, les animaux d'un jardin botanique, une forêt...), et nous amène à nous interroger sur notre rapport à notre environnement ;
- prolongements possibles ("d'une pierre deux coups") : le spectacle peut être prolongé par un débat (je me souviens d'une rencontre passionnante, à titre d'exemple, avec un responsable de Parc Naturel Régional, dans un café citoyen, à l'issue d'une représentation de En attendant Dersou, autour de l'avenir de la forêt et de l'adaptation des essences au réchauffement climatique), par un atelier d'écriture de haïku, une sensibilisation au conte...
Quatre petits seul-en-scène à accueillir partout, donc, entre conte et théâtre, axées sur la relation entre l'homme et la nature, pour tous les âges - cliquer sur les liens ci-dessous pour avoir les informations relatives à chacune de ces propositions :- très jeune public (5-8 ans) : Signé Kiko - 30 mn
- jeune public (9-12 ans) : Les Murmures de Haute-Claire - 30 mn
- public familial : Contes botaniques - 35 mn
- ados-adultes : En attendant Dersou - 40 mn
