mercredi 30 mars 2016

Juby's back !

Anne-Sophie Tschiegg
Après mûre réflexion, c'est décidé, c'est officiel : je vais reprendre Juby à partir de 2017 ! Pas dans l'espace scénique ni dans les conditions de lumière et de son avec lesquels il fut monté en 2000 au Théâtre Jeune Public de Strasbourg, mais en version "de chambre", cette fois - c'est-à-dire jouable, comme c'est le cas actuellement pour En pure Perte dont il a vocation à prendre le relais, en MJC, en bibliothèque, en librairie, en appartement...

Quinze ans après la dernière date de tournée (au Maroc - Marrakech et Casablanca), je me re-penche sur le texte. La mémoire n'a pas complètement oublié, semblerait-il. L'impression de retrouver une vieille connaissance. Le texte a quelques facilités pour rentrer... Les images de la mise en scène d'origine reviennent, des sensations, des associations d'idées ressurgissent... Il y aura quelques réajustements, quelques nouveautés aussi, dans cette re-création. Rendez-vous l'hiver prochain ! Si vous souhaitez déjà réserver une date, n'hésitez pas à me contacter.

En pure Perte pour sa part continue sa route jusqu'au 11 novembre 2018, date irrévocable de dernière.
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mercredi 9 mars 2016

Hommage

Raymond Roumégous est parti le 8 mars. J'avais eu le bonheur de le côtoyer au TJP Strasbourg, d'abord dans des lectures sur les sentiers du théâtre en Outre-Forêt (cantons de Seltz et Soultz) où nous racontions des histoires de Jack London dans une petite cabane que le Théâtre Jeune Public de Strasbourg déplaçait de bibliothèque en foyer rural... Martin Eden, Construire un Feu, l'Appel de la Forêt... Raymond et moi on voyageait dans la baie d'Hudson entre lagopèdes et orignaux...

Et puis plus tard on a partagé une autre cabane, une petite maison de bois qui descendait des cintres du théâtre, une chambre à air, dans le texte que j'avais écrit avec Grégoire Callies et que celui-ci avait mis en scène, il y jouait Léo : "Est-ce qu'une petite maison avec plein d'ouvertures, qui tournerait pour toujours prendre le vent et le soleil - quatre murs, un toit, une porte et une fenêtre grande comme l'horizon - une maison que tu pourrais agrandir comme tu veux - une maison que tu pourrais plier petit pour la mettre dans ta poche le jour où tu voudras partir... Est-ce que ça te conviendrait ?". (Chambre à Air, mise en scène Grégoire Callies). Il y jouait le rôle du père de mon personnage. On partageait bien le plateau, on s'y sentait bien, dans notre chambre à air ouverte à tous les vents, notre petit théâtre dans le théâtre où se transmettaient tant de choses...

Et d'abord sa joie, son bonheur, et le vent de son rire, de sa fantaisie, de sa légèreté, de cette capacité à ne pas se prendre au sérieux, qui était communicative.

Plus tard, il avait le projet de mettre en scène Qui a peur de Virginia Woolf ? et m'avait proposé le rôle de Nick, encore une histoire de maison, de huis clos ce coup-ci - finalement, le projet n'avait pas vu le jour, de mon côté j'ai quitté l'Alsace, on n'avait pas complètement perdu contact, on se disait qu'on se reverrait, "à l'occasion" comme on dit, à Paris ou Strasbourg... et puis voilà, on n'a plus fait "pièce commune"... Regrets. Adieu Raymond ! Salut l'artiste !


mardi 1 mars 2016

Séances de rattrapage

- La Nuit de San Lorenzo des frères Taviani
- Les Combattants de Thomas Cailley
- Le Dernier Roi d'Ecosse de Kevin Mc Donald
- Gare du Nord de Claire Simon
- Généalogies d'un Crime de Raul Ruiz
- Tous les Autres s'appellent Ali de Rainer-Werner Fassbinder
- La Femme de l'Aviateur d'Eric Rohmer
- Et toi, t'es sur qui ? de Lola Doillon
- Le Refuge de François Ozon
- Mon Trésor de Keren Yedaya
- Le Cheval venu de la Mer de Mike Newell
- Le Chignon d'Olga de Jérôme Bonnell
- Deux Jours à New York de Julie Delpy
- Le Garçon dans l'Arbre d'Arne Sucksdorff
- Etreintes brisées de Pedro Almodovar
- Juillet et La Route de Darezhan Omirbaiev
- Sils Maria d'Olivier Assayas
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