J'ai eu le grand plaisir de rencontrer les élèves de l'atelier-théâtre du collège du Pouzin avec lesquels j'ai pu discuter d'Une petite Orestie (Lansman Ed) - ils sont sur la dernière ligne droite avant les représentations du 17 juin (l'après-midi au collège et le soir à la salle Edith Piaf).
J'ai eu la chance d'assister à un filage : on sentait que les comédien(ne)s en herbe travaillaient depuis septembre, car le sens, l'écriture, l'écoute des partenaires, l'esprit collectif sur le plateau... Tout était déjà très professionnel. La pièce était là, avec à la fois son drame et son humour, avec sa fable qui se déroulait dans une palette d'émotion, d'ironie, de violence et de rire...
Nous avons ensuite parlé, j'ai répondu à quelques questions, nous avons partagé nos idées sur cette petite Orestie ; et c'était passionnant pour moi d'entendre mon texte de nouveau, les élèves m'ont fait prendre conscience de nouvelles choses, de nouveaux échos à la fois avec le texte mythologique d'origine et avec l'actualité des situations que vivent les personnages. J'ai été notamment très intéressé par la manière dont chacun des jeunes s'appropriait son personnage de commentateur de manière personnelle.
Nous avons répété une scène (les retrouvailles d'Oreste et Electre) "à deux voix", avec la comédienne intervenante Judith Levasseur ; et c'était intéressant d'entrer dans le détail : intentions, silences, déplacements, regards, gestes...
La journée s'est terminée de belle manière grâce à des lycéens de Privas qui ont lu avec inventivité et générosité des scènes de Sweet Summer Sweat (Théâtrales Ed) à la médiathèque.
Merci à la librairie Lafontaine et à la médiathèque de Privas, ainsi qu'au collège Alex Mézenc et notamment Thierry Jallet et Anne Martin, pour l'organisation et la prise en charge de cette journée riche en créativité !
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